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Projet européen QleanUP

Contexte
Les systèmes d’eau urbains européens doivent s’adapter à de nouvelles pressions : polluants émergents (PFAS, microplastiques, résidus pharmaceutiques), risques sanitaires (pathogènes, résistances antimicrobiennes), urbanisation croissante et épisodes climatiques extrêmes.

Aujourd’hui, les opérateurs disposent de peu d’outils intégrés pour anticiper et gérer efficacement la qualité de l’eau urbaine.

 

Objectifs
QleanUP (Holistic approach towards high quality urban water) propose une approche complète pour :

  • Développer des capteurs innovants pour les nutriments, métaux lourds, pathogènes, microplastiques et PFAS,
  • Créer des soft sensors et digital twins capables de prédire la qualité de l’eau et d’identifier les sources de pollution,
  • Concevoir des plans de gestion du risque basés sur la donnée, intégrant des scénarios de court et long terme,
  • Déployer une plateforme numérique interopérable pour soutenir la prise de décision en temps réel,
  • Impliquer les citoyens et acteurs locaux dans la collecte de données et la co-création de solutions.

 Innovations clés

  • 3 nouveaux capteurs directs pour mesurer nutriments, métaux lourds et pathogènes en temps réel.
  • 10 soft-sensors pour estimer les polluants difficiles à mesurer (PFAS, OMPs, microplastiques).
  • 2 digital twins et un cadre standardisé pour la gestion urbaine de l’eau.
  • Plateforme FIWARE ouverte et modulaire, compatible avec les standards européens.
  • Intégration de l’IA explicable et de l’éthique numérique pour renforcer transparence et adoption.

 Cas pilotes

QleanUP sera démontré dans 5 sites européens :

  1. Valais (Verbier/Entremont) : gestion de la qualité de l’eau en zone de montagne avec forte pression touristique et agricole.
  2. Valence (Espagne) : amélioration du traitement de l’eau potable à partir de sources multiples.
  3. Athènes (Grèce) : intégration de l’aqueduc romain d’Hadrien dans un réseau moderne pour usages non potables.
  4. Amsterdam (Pays-Bas) : suivi de la qualité des rejets de stations d’épuration pour un usage industriel sécurisé.
  5. Plymouth (Royaume-Uni) : gestion des polluants issus du ruissellement urbain et routier.

Qui travaille sur ce projet ?

Outre BlueArk, le consortium rassemble 16 organisations : universités (TU Delft, NTUA, Exeter), instituts de recherche (KWR, Eurecat), utilities (Waternet, South West Water, Altis), PME technologiques et ONG (Westcountry Rivers Trust, Water Europe).

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